APRIL WAS A PASSENGER + MISS BLUE EN LIVE À SING SING
Un peu d’electro pop et des donzelles maintenant !!!
Samedi 24 août changement de saveur, après le reggae, la salsa et le blues qui décoiffe voici venu le temps d’APRIL WAS PASSENGER électro pop et de MISS BLUE Dj électro breton…
Deux coups de cœur sing sing …
Deux jeunes femmes à découvrir …
Deux cigales bien de chez nous, du terroir on peut le dire !!!
On se bouscule pour venir les voir…
Samedi 24 aout !!!
On réserve sur internet avec vos prénoms, noms et mails..
(cliquez sur l’adresse mail en rouge en bas de page)
On a déjà sa carte de membre à 3 euros, ou alors on la prend ( boisson offerte !)
Participation comme d’habitude de 10 euros
Et on pense au covoiturage !!!
À la Secouette on vous prépare aussi des bonnes choses pour tous les autres sens ..
Sardines et sa potatoe (à l’anglaise), pizzas au feu de bois , moules frites et bruschetta (tartines à l’italienne) …
Alors on se voit tantôt avec un grand plaisir de vous retrouver tous… artistes, auditeurs et bénévoles pour encore une de ces soirées pas comme les autres !!!
April was a passenger
Pop Electro
Rennes / Paris
On peut, on doit, vouloir tout à la fois : baroques et pop, voire baroques et roll, théâtraux et intimistes, charnels et synthétiques, tubesques et expérimentaux à la fois, maximalistes mais finement acrobates, les morceaux rêveurs d’April Was a Passenger ne dessinent jamais un univers unique et statique mais préfèrent dessiner, à chaque virée, des décors changeants, des atmosphères versatiles, des météorologies variables.
vidéo :
Variables comme les horizons et influences larges des trois membres du groupe, formé en septembre 2011 et composé de Minouche Briot, Jérôme Baudouin et Anthony Caruana : imaginez des chansons puisant leur sève unique, leurs sons tordus, leurs belles arabesques et leur grâce permanente chez Queen comme chez Kraftwerk, chez Ricky Nelson comme chez Etta James, chez Blondie comme chez Nick Cave, dans la soul éternelle comme dans une pop encore inédite, et vous aurez une idée du voyage, forcément passionnant, auquel elles vous convient.
Les Inrocks 20 mars 2013
Tsugi mai 2013
Difficile de ne pas partir dans des envolées lyriques pour parler du trio April was a passenger. Peut-être est-ce dû à ces carillons synthétiques qui tintinnabulent sur la plupart des morceaux, on a comme l’impression d’être dans un conte de fées. Ou plutôt, dans un de ces fauteuils de théâtre rouges et moelleux, qui serait monté sur des rails, et qui nous mènerait d’une scène à une autre, d’un paysage enneigé à un manoir hanté.
C’est aujourd’hui que Minouche Briot, Jérome Baudouin et Anthony Caruana (qu’on avait filmés aux Inrocks Lab l’année dernière) ont sorti leur premier EP, et on peut dire qu’ils ont bien travaillé. Intimiste puis exubérante, dans les graves puis dans les aigus, leur pop protéiforme et scintillante décolle par moments pour se rapprocher d’une new wave aux accents rock voire disco (Safe). Petite préférence pour l’entêtante Wall et Red Light Romance, en apesanteur. Un bien joli petit diamant, qu’on ajoute à notre collection près de ceux d’Austra et de Bjork.
http://www.sourdoreille.net/april-was-a-passenger-pop-scintillante/
Website : www.aprilwasapassenger.com
Miss Blue
Originaire de Rennes, capitale de la Bretagne, au Nord-Ouest de l’Hexagone, Miss Blue est la principale artiste représentant le mouvement inédit qu’est la Breizh’n’Bass. DJ et productrice de longue date, Blue associe la musique traditionnelle de langue bretonne avec de l’électro avant-gardiste. Elle donne ainsi naissance à un monde sonore qui incite son public, toutes générations et cultures confondues, à prendre un moment pour comprendre des affluences et attirances musicales différentes. En adoptant cette démarche, elle dessine un chemin qui pourrait participer à la préservation de la langue et de la culture bretonnes, aujourd’hui en danger.
Pour cultiver ce monde sonore novateur, Blue puise des ingrédients dans le hip-hop, le dancehall, la jungle drum and bass, l’électro, le breakbeat, le dubstep. Au-delà, les rythmes et les compositions de cette DJ puisent leurs racines dans une philosophie qui prend sa source dans ses années d’expérience de B-girl et de graffeuse. Cette conception, propre à l’esprit de la communauté hip-hop, et sa capacité à communiquer au-delà des langues et cultures, à travers la musique, constitue le socle de son sens créatif.
Depuis qu’elle a pris en main les platines et les consoles des studios de production, Blue a été programmée lors de festivals et dans des boites de nuit au-travers de l’Europe, les États-Unis, le Canada et l’Asie, se produisant aux côtés de nombreux artistes tels que Diplo, DJ Zinc, Sinden, Sebastian, DJ Mujava ou Brodinski.
Côté connections, Blue est membre du féminin et international DJ Crew Geishaz, et compte KanaBeach et Adidas parmi ses sponsors. Lorsque son timing lui permet, elle forme également des futurs Dj dans l’art des platines et elle a participé à des ateliers de scratch avec DJ Q-Bert.
Son récent Breizh’n’Bass live show représente une étape supplémentaire dans sa carrière. Il a pu voir le jour grâce à Ableton Live et la collaboration des meilleurs musiciens et chanteurs traditionnels bretons : les frères Guichen, Eric Marchand et Yann-Fanch Quemener. Ce concept va donner naissance à deux albums : le premier consacrera la réunion du chant et la musique traditionnels bretons et de l’électro, et le second regroupera des titres instrumentaux.
Son set peut etre fait seule en tant que djette ou en collaboration live show.
Autodidacte, auto-financée et se passant de manageur, Blue est 100% indépendante. Show après show, elle apporte de la nouveauté dans la culture de la dance music. Pourtant le plus important, c’est de savoir que le meilleur est encore à venir.
Traduction: Hoel Louarn
Breizh’n Bass Western Moderne
Comme dans le film, l’Odyssée de l’espace, de Kubrick, mon aventure de DJ – productrice débute en 2001. Bien que limitée par le nombre de vinyles que j’avais sous la main à cette époque, je me suis naturellement tournée vers la collection de mes parents.
Au fil de mes recherches, je finis par mettre la main sur un disque des sœurs Goadeg qui appartenait à mon père. Drôle d’idée que de caler un tel style avec un disque de drum’n’bass… Pourtant la magie opéra immédiatement. De cette association audacieuse, la Breizh’n’bass vit le jour ! Ce mélange, c’était ma nature, ma culture bretonne, mes racines et leur prolongement… Et à la fois l’émergence d’un mouvement underground.
La consécration
Un jour, non pas par enchantement grâce à Merlin, mais à force de travail, les journaux, les radios et les télés se sont intéressés à mon projet, et ça, c’était nouveau ! On parlait alors avec beaucoup d’emphase de la naissance d’un courant musical : une vraie reconnaissance.
Portée par une bonne base éducative et musicale, ma passion pour la danse et mes études d’anthropologie, je me suis donnée pour mission de véhiculer une image bien différente des clichés. Je souhaite promouvoir une représentation actuelle de la Bretagne et de ses acteurs, grâce à la musique. Et ce aux quatre coins de la planète, car où que l’on soit, de New York au Japon, en passant par Los Angeles… On est sûr de trouver au moins un breton !
Dans le respect des différences
Je viens d’une famille qui milite pour la préservation de la culture bretonne et en particulier de sa langue. J’ai été éduquée dans le respect des autres et de leurs différences. Et, comme tant d’autres en France, je souhaite effacer l’image rétrograde qu’ont les langues régionales dans la société. Et dire haut et fort que nous sommes capables de vivre quotidiennement en breton tout en s’exprimant dans d’autres langues.
J’ai compris que la Breizh’n’Bass allait m’aider à rester intègre et que grâce à la musique, je pouvais comprendre n’importe quelle culture du monde. Depuis mon enfance, je suis véritablement fascinée par la transe que procurent les percussions, la batterie, la basse… En ajoutant des chants a capella à un rythme soutenu, j’ai réalisé que les ondes sonores pouvaient me faire voyager par-delà les frontières et les océans.
« J’appartiens au monde, avec ma particularité »
L’album qui se trouve entre vos mains représente deux ans de travail intense, ceci afin d’obtenir une qualité sonore irréprochable, tout en respectant la tradition musicale. Cet « opus incertum » est l’aboutissement de collaborations live et d’enregistrements studio de plusieurs artistes avec qui j’ai partagé des projets ou des scènes. Eric Marchand et Yann Fañch Kemener en duo, les frères Guichen à la guitare et à l’accordéon et Jerry Cornic à la trompette.
J’ai utilisé les samples des chants « kan ha diskan » des sœurs Goadeg, des frères Morvan et d’Alan Stivell, ainsi qu’un titre de Ar Re Yaouank qui a révolutionné la musique bretonne dans les années quatre-vingt. Époque pendant laquelle, alors très jeune, je les côtoyais par le milieu associatif et culturel, mais aussi chez mes parents.
Le but de cette « galette » était d’aboutir à un équilibre entre différents ingrédients, une fusion parfaite entre deux univers a priori très distincts. Entre clubbing et culture bretonne, mon expérience de la dance music m’a permis de créer des morceaux rythmés et conçus pour se défouler dans la joie et la bonne humeur ! Ces dix-sept titres sont issus d’une combinaison de compétences, d’énergie et de savoirs.
Tous les artistes sollicités ont accepté cette collaboration sans hésiter. Ils ont ainsi pu élargir leur horizon dans une sphère musicale finalement proche ! Bien d’autres « featurings » sont à venir pour de prochaines créations. Gildas Barronet, compositeur, m’a également aidée à trouver une image de musicienne électronique qui soit fidèle à ma personnalité : à mon tempérament comme à mes convictions. Pour ce nouvel opus, on pourra aussi noter la participation eventuelle d’un Vj pour un show complet: des vidéos mixées en live, aux atmosphères étroitement liées aux sonorités breizh-électroniques de cet album. Pour finir cette présentation, sachez que vous pourrez télécharger sur Beat Port et divers sites de vente de musique mes « instrus » aux influences hip hop, jungle, drum’n’bass, et dubstep, si la rythmique vous stimule…
Texte : Fred Huiban / Hoel Louan
MISS BLUE ALBUM
MISS BLUE, c’est la rencontre d’une culture ancestrale et d’un son résolument moderne et actuel. Ayant grandi dans un milieu bretonnant et militant, c’est tout naturellement que cette jeune Djette et productrice a jeté les fondations d’un mouvement inédit et original : la « Breizh’n’Bass ». Faire rimer tradition et modernité, établir un prolongement de ses racines et sa culture, c’est le pari un peu fou de cette Rennaise qui souhaite promouvoir une représentation actuelle de la Bretagne et de ses acteurs. Depuis maintenant 10 ans, elle peaufine son style et multiplie les mariages sonores qu’elle a soigneusement gravés sur ce premier album.
« Breizh’n’Bass », c’est aussi le titre de ce disque que MISS BLUE élabore depuis deux ans. Multipliant les collaborations avec des artistes bretons comme Erik Marchand, Yann-Fañch Kemener, les frères Guichen ou encore Jerry Cornic, elle n’a cessé de puiser dans la multitude de richesses qu’offre la musique traditionnelle. Au fil des 16 morceaux qui composent ce premier opus, le Drum’n’bass, la Jungle, le Dubstep et le Hip-hop côtoient avec harmonie le kan ha diskan (chant à danser traditionnel) d’Alan Stivell, des sœurs Goadec ou des frères Morvan. Ces univers musicaux, qui peuvent pourtant paraitre éloignés, se conjuguent comme par magie, dans une transe commune et irrésistible.
Familière des salles de concert, des festivals et autre free party, elle est tout aussi coutumière des festoù-noz, où elle a fait ses premiers pas de danse. Mais que les esprits étriqués se rassurent : avec MISS BLUE, ce n’est pas la gavotte qui s’invite sur les dance floors… c’est bien plus que ça ! C’est la communion de rythmes et de transes aussi proches que différents, qui cohabitent naturellement pour ne faire qu’un. Avec ce premier album, « Breizh’n’Bass », c’est bien plus qu’un genre ou un style que MISS BLUE initie, mais bel et bien un mouvement ! « Et de Tokyo à Paris, de Quimper à Ibiza, tous se reconnaitront car, c’est bien connu, partout où l’on va, il y a toujours un Breton ! »
Texte: Fanch Alouret